La Turquie du nord, un mélange entre plages sablonneuse ou rocailleuses et montages jurassiennes.


Sur notre route en direction de Trabzon, ayant 10 jours d’attente pour notre numéro d’invitation Iranien (prérequis pour faire la demande de visa), nous avons pris le temps en alternant plages, montagnes et citées anciennes.


La côte est vraiment très touristique, sans grand charme et complétement vide en cette saison entre Alaçali et Karasu. Les plages sont généralement de longues étendues de sable noir complétement dédiées au tourisme et sans l’ombre d’un pêcheur. Quelques criques (accessibles à pied uniquement) où les montagnes se jettent directement dans la mer semblent épargnées par ce tourisme de masse.


La route longeant la côte devient vraiment belle à partir de Karasu, et ce jusqu’à Zonguldak puis entre Amasra (citée par contre sans intérêt) et Cide. Ces 2 fois où nous quittons la côte c’est pour nous enfoncer dans l’intérieur des terres afin de découvrir un paysage montagneux et de suivre souvent des routes longeant la rivière. En quelques dizaines de kms nous passons du niveau de la mer à plus de 1000m entourés par les champs de noisetiers. Puis une fois passé les montagnes, nous arrivons sur (les prémisses ?) du haut plateau anatolien.


Sur la route, nous nous arrêtons pour visiter 2 villes, Safranbolu, dont la vieille ville vaut le coup d’œil et Amasya, dont le fort dominant la ville est impressionnant.


L’arrivée sur Samsun (ville de plus de 600 000 habitants) contraste avec le calme et la nature que nous avons côtoyé ces derniers jours.