Nous reprenons la route. Au moment de regonfler les pneus avec le compresseur, l’onduleur (qui nous transforme le 12v en 220v) se met en sécurité. Après une 20 aines de km pour tenter de recharger la batterie, nous nous apercevons que la batterie annexe ne charge plus. Démontage de la boite électrique, constat rapide, un câble s’est juste débranché. Nous gonflons finalement les pneus après une 10aine de km supplémentaires. La route est un billard, nous avalons les kms, sous une forte chaleur. C’est probablement les pâtes de la veille et non la vodka qu’Antony n’a pas digéré, un arrêt rapide aura été nécessaire.


Nous arrivons à Kysylorda en fin d’après-midi, ville où nous avons prévu de nous séparer le lendemain. Nous prévoyons de reprendre la route du nord tandis que les cyclistes iront au Kirghizstan au sud. Nous faisons des courses pour notre dernière soirée et allons faire le plein de gazole où nous nous renseignons sur la qualité de la route du nord est. C’est mauvais. Les avis sont unanimes : pour aller à Astana, ils font tous un grand détour par le sud.


Ce ne sera donc pas notre dernier soir à 4, nous faisons une bonne 100aines de km et nous arrêtons pour la nuit pas loin de la route. Nous faisons quand même le repas que nous avions prévu, galettes de pomme de terre cuites dans l’huile avec saucisse et fromage. Et en apéritif, Antony nous fait des fourrés au fromage et saucisse. Nous luttons une bonne partie de la soirée contre les moustiques qui ont refait leur apparition.