En l’absence de réseau pour appeler l’ambassade turkmène, nous reprenons notre route vers Gorgan. Nous arrivons dans la ville et cherchons à changer de l’argent pour faire renforcer les lames et changer les pneus. Malheureusement, l’agent de change n’ouvre qu’à 11H et les turkmènes ne répondent pas. Alors que nous sommes arrêtés au bord de la route nous faisons la connaissance de Nima, un americo-iranien de 60 ans qui nous amène à un autre bureau de change. Nous ne pouvons pas changer des francs suisses à Gorgan, l’ambassade turkmène ne répond toujours pas, notre ami nous indique un endroit où nous poser et prend congé de nous. Nous suivons ses conseils tout en cherchant à appeler en continu l’ambassade. Après 3 heures de tentatives, nous les avons finalement au bout du fil, pour les entendre nous dire qu’il nous faut rappeler Mardi pour savoir si oui ou non ils acceptent finalement notre demande de visa. Nous cherchons un wifi pour décider ou nous allons, prendre la route de Mashhad ou retourner vers Téhéran. Après plusieurs hôtels et restaurant sans wifi, nous nous arrêtons dans un fast food local qui semble avoir un bon wifi. Une grosse erreur, le wifi est très mauvais et donc inutilisable, la nourriture d’un mauvais fast food et la facture salée. En clair un bel échec !! Dépités nous reprenons la route du centre-ville pour acheter du crédit internet, notre ami Nima nous appel il veut nous inviter chez lui et nous faire découvrir la ville, nous ne savons pas quoi lui répondre. Nous trouvons finalement du crédit et au vu de son insistance, et de l’absence de plan de notre côté acceptons sa proposition. Il vient nous chercher avec sa femme, nous discutons beaucoup, il a vécu pendant 18 ans aux Etats-Unis où il a un fils et une fille, sa vie est incroyable et ne peut être racontée ici. Nous profitions de son wifi pour faire un point sur la situation, et prendre des décisions sur nos plans pour les 3 jours à venir. Nous prévoyons donc de rester sur Gorgan pour faire les réparations sur le camion en attendant la réponse des turkmènes. Nous passons une soirée mémorable entre l’intérieur et l’extérieur de Gorgan dont les détails ne peuvent être évoqués, si ce n’est que les interdits en Iran s’arrêtent aux portes des maisons !