Nous nous levons tranquillement puis vers 10h30 le guide appelle, il a trouvé les chevaux, le départ est fixé à 12h à sa yourte à 500m. Nous préparons tout, prenons le minimum pour tenir 2 jours soit, 2 paquets de biscuits, des pâtes, une sauce déjà prête, du café soluble. Les affaires chaudes, ainsi que les affaires de camping et la vaisselle constitue le reste des affaires.

Nous arrivons à la youtre à l’heure convenue. Nous pensions qu’ils avaient un système d’attache pour les sacs sur les chevaux mais ils n’ont qu’une paire de sacoche dans laquelle nous transférons les affaires du seul sac qui n’est pas portable sur le dos. Olivier et moi portons chacun un des gros sacs mais heureusement pas lourd, Lara a la sacoche et un petit sac, maman un autre petit sac et nous faisons grâce au cheval de Thierry de tout poids supplémentaire. Nous partons ainsi équipés.

Après quelques débuts difficiles pour Lara, il me faut venir la chercher plusieurs fois, son cheval refusant d’avancer, la petite troupe avance. Thierry étant toujours en tête, son cheval ne supportant pas être derrière un autre, celui de maman tiré par le guide puis nous trois, Olivier Lara et moi un peu derrière. Nous passons plusieurs fois la rivière à gué. Le paysage est magnifique, l’ambiance magique. Seul point noir, la hauteur des étriers qui même une fois réglés (quand c’est possible) restent trop hauts et nous font mal aux genoux.

Il faut finir la montée à pied, tout le monde tire son cheval sauf Thierry qui est tiré par son cheval. Pour éviter de le ralentir Thierry dans sa grande bonté une fois la partie la plus dure passée remonte sur son cheval.

Nous arrivons au bord du lac, c’est absolument superbe. Le guide lâche les chevaux en les attachants pour certains 2 à 2. Nous sommes posés au bord de ce lac d’altitude, pas de poissons mais juste des petites crevettes. Olivier va se baigner nous adirons son courage.

Thierry, Lara et Olivier partent avec le guide voir le coucher du soleil sur une colline avoisinante.

Il fait froid une fois le soleil parti, nous utiliserons toutes les affaires chaudes que nous avons pris, sauf Olivier qui de nature est réchauffé.

A leur retour, nous commençons à faire chauffer l’eau des pâtes, en sortant le jeu de tarot et expliquant rapidement les règles à notre guide. L’eau n’arrivera jamais à ébullition, la puissance de chauffage n’étant pas suffisante, ce sera donc des pâtes à l’eau chaude. Avec un pot de sauce déjà prête, ce sera notre repars du soir. Nous partons nous coucher, Olivier et le guide dans la tente du guide et les Fourniers dans la 3 secondes autant dire, c’est épique.