J’ai eu un peu froid cette nuit, je me fais un thé, et vais visiter le site emmitouflé sous 3 couches avec les sous gants. Je prends mon ticket et apprend qu’il faut retirer ses chaussures pour monter sur la couche calcaire. Heureusement avec les 2 paires de chaussettes cela ne fait en fait pas si froid. Je monte et arrive au ruisseau avec l’eau chaude ! Je continu à monter et arrive à un endroit un bassin à été formé et commence à se remplir d’eau chaude, je sors mes chaussettes et y met les pieds de bon cœur. Les chinois restent sur la partie supérieur, c’est très bien comme cela, je reste tout seul pendant une bonne heure ! Je décide de monter pour voir ce qu’il y a en haut et comprend pourquoi les chinois ne descendent pas. Entre eux et moi, il y a toute une partie ou l’eau de la veille a gelé et commence juste à dégeler avec l’ouverture des vannes du matin ! Je monte quand même, il y a des ruines, je ne suis vraiment pas d’humeur vielles pierres, aujourd’hui. Ici le sol n’est plus blanc immaculé comme en bas mais plutôt rose, vu le monde à 10h un 25 janvier, je mise sur l’usure de la pierre. Je redescends vers mon bassin, mais peu de temps après, le débit de l’eau diminue et la température de l’eau diminue en conséquence, Il est 11h30, je décide de partir pour le bord de mer ou j’espère la température sera plus clémente. A la sortie du site, je remarque plusieurs restaurant chinois, ce que j’ai vu était donc bien représentatif. Je reprends la route, met du gasoil pour 1€ le litre, acheté un gros pot d’olive, cherche à changer de l’argent dans 2 banques sans succès et arrive finalement au bord de la mer en passant devant le site de Efes. Je suis à 80km au sud de Izmir et la côte et touristique de chez touristique. Je vois le seul endroit potable au bord d’un estuaire en bout de plage. Un fourgon est déjà garé. Je vois des traces qui partent sur la droite en s’enfonçant un peu, je tente cela ne passe pas. J’ai presque posé le pont, je dois utiliser la valise pour passer le 4x4, en dégonflant, creusant et mettant quelques pierres, je me sors finalement ce mauvais pas. Pourtant il y avait une belle piste en passant sur la gauche du tas de sable, je l’utilise finalement pour rejoindre le bord de l’eau. Je fais la vaisselle et écrit. Il ne fait toujours pas chaud, le vent du nord souffle fort. Ce soir ce sera riz !