Nous partons tard vers 10h, alors que nous avions prévu une grosse journée de route. Peu après nous doublons des cyclistes, ce sont un espagnol et une française qui vont jusqu’au japon, avec le vent, le Kazakhstan n’est visiblement pas une partie de plaisir et le visa de 30 jours risque d’être juste pour eux. Ils sont arrivés en avion à Aktaou en venant de Téhéran (pour 120€/pers vélo compris) où leur visa de transit turkmène leur avait été refusé. Nous n’avons malheureusement plus de place dans le camion pour mettre leurs vélos, nous ne pouvons donc pas les avancer. Nous cherchons à faire du gasoil à la ville suivante, malheureusement les grandes files de voitures devant les stations essences à Aktaou n’étaient pas pour rien. Il y a visiblement pénurie d’essence et il n’y a pas/plus de diesel dans cette ville, nous devons donc faire 300 km jusqu’à la ville suivante pour avoir du gasoil. Nous passons donc de 80-90 sur ces excellentes routes à un petit 70 pour économiser le carburant. La route est toute neuve, nous passons au milieu des troupeaux de chameaux et dromadaire et des chevaux en plein désert. Dans l’après-midi, nous croisons deux frères allemands en vélo ils sont partis le 5 mars (ils font plus de 100km/jour) et vont jusqu’à pékin où ils prendront le transsibérien en septembre. Nous arrivons à Beyneu ou nous faisons du carburant puis reprenons notre route pour une 50aine de km avant de prendre une piste pour nous écarter un peu de la route pour nous poser pour la nuit.


Nous nous installons et voyons à 150m de nous quelqu’un avec une moto. En bon voisin de camping, nous sortons les jumelles et voyons une grosse moto et une tente. Les franco/espagnols que nous avons rencontré dans la matinée nous ont parlé d’un allemand en moto. C’est bien lui, en BMW F650, Marco 20 ans d’une ville proche du lac de Constance. Nous mangeons ensemble autour d’une bonne bière et réparons sa valise qui a pris un petit coup lors de sa chute sur le chemin.