Nous avions oublié un trou dans le joint de la porte latérale, les moustiques eux l’ont trouvé. La nuit fut une guerre, en haut avec Thierry, un « dormait » quand l’autre tuait à tout va. La déco insectes de Totor s’est agrémentée de taches de sang des moustiques. La chaleur importante nous empêchait de rester complétement dans le duvet. Finalement, maintenant pour Thierry la couleur blanche version Blanc « Abattoir » est pratique car le moustique se détache clairement dans cette lumière du soir qui dure jusqu’à 1 heure 30 du matin et qui est remplacée par la lumière du matin


Ce matin ce sera douche générale dans la Lena, puis nous prenons la route de Magadan. Très rapidement cela devient de la piste, bonne, puis avec de puis en plus de passage avec des trous et surtout poussiéreuse avec beaucoup de monde. A la sortie d’un village après 130 km nous arrivons sur un site de festival, ou après renseignement, se tient un congrès des enseignants. Voilà pourquoi il y avait autant de circulation. La piste s’améliore de nouveau, il y a beaucoup moins d’endroits piégeux. Nous croisons deux 4x4 allemands dont un est sur un Kamaz (il a visiblement tapé de l’arrière) ainsi qu’un motard. En fin de journée nous prenons le bac sur l’Aldan. Après avoir négocié pour payer le prix local et non touriste, nous échangeons sur l’état des routes avec un chauffeur de camionnette avec lequel nous nous étions suivis sur la piste. Un guide touristique russe (qui, lui, parle anglais) se joint à notre conversation, il va chercher des touristes polonais à Magadan. Il nous confirme après appel à un collègue que la route vers Zryranka est impraticable en été les rivières à traverser sont trop profondes. Par contre il nous dit que nous pouvons aller au point le plus froid du monde, proche de l’ancienne route vers Magadan, il nous dit que jusqu’au village de Tomtor la route est bonne puis que pour les derniers 40 km avec notre véhicule cela devait le faire. L’ancienne route de Magadan est bloquée après le village de Tomtor dans la province de Magadan, des ponts sont effondrés et n’ont jamais été refaits.


Nous nous arrêtons pour la nuit un peu en amont du débarcadère sur une plage de galets, éloignés le plus possible de toutes herbes. Cela ne suffira pas, au moment d’aller se coucher, les moustiques ont envahi le camion. Après une longue réflexion, nous décidons de coucher dehors sur la bâche en laissant tout ouvert pour faire partir les moustiques.