Amir nous réveil au matin pour nous montrer les bateaux qui pêchent à plusieurs en cercle. Je vais pour voir si il y a moyen de pêcher coté rochers mais c’est pire que hier, il y a une invasion d’algues vertes. Je revois les tortues, elles sortent la tête de l’eau à moins de 5 m de moi, c’est magique. Je rentre au camion, et on décide de plier boutique, Amir nous guide vers une station-service ou nous faisons le plein d’eau puis nous passons à une petite échoppe. On dépose Amir dans un petit village ou il va se poser pour écrire. Amir est très sympa mais ne s’arrête presque jamais de parler et donne des conseils sur absolument tout. On prend la route de la côte sud, c’est une piste un peu défoncée et on baisse les pressions de pneus. Après quelques km on trouve un bel endroit, on s’arrête pour la journée. Je vais chercher à pêcher avec le harpon, mais l’eau est trouble, je vois quand même quelques poissons notamment des raies et un poisson tuba mais toujours au dernier moment, impossible de tirer au harpon. Des jeunes à moto viennent voir Olivier qui est au camion. Olivier m’appel, je suis encore dans l’eau. Les iraniens sont venus avec un sac rempli de petits poissons qu’ils cuisinent sur le réchaud. On mange tous les 4 ensemble, c’est très bon ils n’ont pas vidé les poissons, ils sont petit en effet. Un est policier à l’aéroport, l’autre est encore étudiant, ils sont cousins et ont 20 et 18 ans. Ils cherchent à m’acheter la moto mais c’est impossible car carnet de passage en douane et elle n’est pas à vendre. Ils repartent et nous laissent tous les poissons restant malgré nos protestations. On repart se baigner, et retenter de chasser c’est toujours aussi infructueux. C’est donc une soirée poisson, je les vide et cela prend un temps fou, on les fait cuirs dans l’huile au feu de bois ils sont très bon mais il y en a beaucoup trop et nous n’arrivons pas à finir. Alors que nous les préparons, des jeunes en 4x4 Hilux arrivent en dérapage, musique à fond, ils sortent font quelques pas de dance et repartent aussi vite qu’ils sont venu. On est couché quand des militaires arrivent, Olivier sort, je montre ma tête par la fenêtre, torche dans les yeux, ils repartent sans demander les passeports.