Nous reprenons la route tôt le matin, en finissons avec les 150 kms de route pourrie et arrivons  enfin sur la bonne route. Nous nous arrêtons à Taldykorgan, pour imprimer nos numéros d’invitations, remplir les formulaires des ouzbeks sur internet et faire des photocopies de passeports. Olivier a tapé dans l’œil de la vendeuse et se fait offrir un aimant de son magasin et des pommes. Sur la route d’Almaty, des policiers nous arrêtent, ils me montrent un panneau « fin de limitation » à 60 complétement hors de ville et sur une 2x2 voies, ils me disent que j’étais à 89, c’est possible. J’argumente en disant qu’il n’y avait pas de panneau de début de limitation. Ils ne parlent que 3 mots d’anglais et me demandent 200$ d’amende, je refuse de monter dans leur voiture et leur demande d’appeler mon ambassade, ce qu’ils ne comprennent évidement pas. L’amende descend à 30000 tenge soit 75 euros, il est dans tous les cas hors de question que je paye. Finalement ils me rendent la carte grise après m’avoir demandé si le Kazakhstan était bien. Nous arrivons de nuit à Almaty après avoir traversé une zone pleine de casino au bord du lac au nord d’Almaty. Nous nous arrêtons dans une rue adjacente au consulat d’Ouzbékistan, nous sommes à côté d’un immeuble en construction au milieu des arbres, à 100m du consulat, le top. Nous sortons pour chercher un endroit où manger, après quelques recherches, nous arrivons à une gargote qui fait des brochettes que nous avions vu lors de notre passage en camion. C’est parfait, une bière bien fraiche, alors qu’il fait encore très bon en cette soirée, avec des serveuses très marrantes, et des brochettes exquises.