La côte grecque est particulièrement belle entre Stratoni et le mont Olympe, nous quittons petit à petit les criques montagneuses pour arriver sur de grandes plages sablonneuses. Nous faisons un arrêt internet pour nous occuper de notre visa Iranien à Kavala, petite ville portuaire. Cet arrêt prévu de 1 à 2 h maximum aura finalement duré 6h. Pourquoi ? Après avoir fait 2 café avec des wifi proche de l’antiquité, nous rentrons au camion pour s’apercevoir que nous captons le wifi gratuit de la ville qui sans être un foudre de guerre est tout à fait acceptable. Puis les joies de la recherche internet pour trouver une autre agence qui accepte de nous faire une lettre d’invitation, des scans de passeports en PDF non acceptés, et nous voilà enfin reparti après plusieurs longues heures.


Nous nous arrêtons pour la nuit au bord de la mer à une 50 aine de km de la frontière Turque.


Après un peu moins d’une heure de passage de frontière, avec des logiques grecques pas toujours évidentes et une atmosphère tendue entre les militaires Grecs et Turques se faisant face sur le pont, nous arrivons enfin en Turquie.


A noter qu’on ne nous pose plus aucunes questions relatives à la drogue ou aux médicaments. En revanche, ce qui a posé le plus de problèmes aux Turques fut l’absence de tous mes prénoms sur la carte grise du camion.


Nous passons Istanbul sans grande difficulté grâce au GPS avec option détail nommé Olivier et on traverse un pont sur le détroit du Bosphore sans payer. Pas de péage à l’Européenne mais un portique avec une puce RFID que nous n’avons pas donc…. ET NOUS SOMMES EN ASIE !!!


Nous poussons jusqu’à la mer noir sur une route sans grand intérêt mais de grande qualité, pour arriver dans une petite cité balnéaire déserte en ce début Avril.