Nous continuons notre route jusqu’à Turkmenbachi, après le passage de la zone portuaire en construction titanesques, nous arrivons dans la ville où nous faisons quelques courses sommaires. Passé le dernier rond-point immense et magnifique sur la route de l’aéroport, nous tombons sur une route particulièrement pourrie que nous suivons jusqu’à la prochaine ville à 200km. C’est la première vraie route défoncée sur plusieurs dizaines de km que nous prenons avec Totor. Lorsque nous passons les trous de camions en passant de 50 à 5 km/h, nous sommes contant d’avoir refaits les suspensions et changer les pneus en Iran. Nous arrivons en fin de journée à Garaborgaz après avoir refait le plein du camion et de la moto, nous attaquons les 50 km de piste vers la frontière. Piste plus défoncée que la route la vitesse n’excède pas les 20km en pointe. Nous passons devant un petit poste militaire, un jeune probablement en service militaire nous arrête, nous discutons un peu avec le langage des signes puis il nous demande de l’eau et des cigarettes que nous lui donnons avec plaisir. Ce fut le 4 éme et dernier arrêt police/militaire de la journée, les derniers s’étant limités à des vérifications des passeports et de notre destination avec des temps de contrôle inférieurs à 10 mins.


Nous nous arrêtons sur une falaise surplombant la mer Caspienne, à 30 km de la frontière. Nous apercevons un couple de fennec dans les environs et le couché de soleil ne sera malheureusement que sur les nuages.