Après 2h de piste à un petit 25 dans le meilleur des cas, nous arrivons à la frontière. Les turkmènes fidèles à leur mégalomanie on érigé un bâtiment somptueux au milieu de rien ! Rien de particulier le tout passé en 2h , une heure de chaque cotés. La route dans le no mans land est vraiment bien pourrie, les kazakhs semblent avoir un scanner, mais nous n’y avons pas eu droit. On a bien rigolé quand un douanier kazakh nous a demandé de sortir l’ensemble de nos baguages pour l’inspection du véhicule, après ouverture de la porte arrière il a compris que ce n’était pas possible, le contrôle fut donc sommaire.


Il est 13h heure kazakhs (+1 heure, 4 heure par rapport à la France) et nous reprenons la piste explosée par les camions. Nous trouvons quelques bonnes traces sur le côté et arrivons à nous stabiliser à 20km/h et même passer la 3éme dans quelques moments de folie. Des défis sont accomplis en roulant, ouvrir la table à l’arrière du camion, jouer au taro à 4 (donc chauffeur inclus), faire du pain… Nous nous arrêtons pour faire cuire le fameux pain et manger un bout dans ce paysage plat et désertique. Alors que nous nous attendions à faire les 120km qui nous restait jusqu’à la prochaine ville sur cette fameuse piste, nous revenons vers la route principale qui par miracle est de nouveau praticable. Nous faisons une 30 de km et retrouvons la mer. Prenant une piste, nous nous posons sur la plage, l’eau est bonne car peu de profondeur. Nous allons nous baigner avec Olivier. Alors que nous montons le lit pour la nuit, d’étranges insectes au bruit et à la morphologie de moustiques font leur apparition par centaines sur le plafond dans Totor. Impossible de dormir à l’intérieur, il fait beau, nous sortons la bâche et dormons avec Batiste à la belle étoile avec les bourdonnement de type moustique des fameux insectes.