Je bouge direction Patras à 60 km de là, sur la route je trouve une vendeuse d’orange, d’huile d’olive et de citron en bord de route, exactement ce que je cherchais. Je vais au port pour récupérer mon ticket, j’apprends que le bateau est annulé pour cause de mauvais temps sur Ancône, probablement d’où il devait arriver. On me propose de prendre un autre bateau qui part à la même heure mais qui fait une escale à Brindisi, j’arriverai donc visiblement en fin d’après-midi à Venise et non très tôt au matin comme initialement prévu. Je dois revenir à 15h pour récupérer les nouveaux billets. Je repars donc pour aller chercher quelques bricoles dans un supermarché puis je fais le plein en vidant pour la dernière fois le réservoir additionnel. J’ai coupé la musique et l’entend un bruit qui ne me plait gère, type roulement, je lève les roues avant, pas de jeu, bon, après contact avec Thierry je laisse tel quel. Je reviens pour prendre les billets, il faut que je me présente dans 1h30 à la porte d’embarquement, j’ai donc le temps d’aller me faire un dernier resto. A 1 petit km de là, je me trouve un petit bistro d’habitué très sympa, avec une petite vu sur la mer. Frites avec des morceaux de porc en sauce, avec une bière, juste parfait. Je vais pour embarquer, beaucoup de migrant sont là, à jouer au chat et la souris avec les policiers, les fouilles des camions sont systématique. Je passe les portes et m’arrête devant le bateau, je fais un peu de rangement et je prépare mes affaires pour le bateau. Une femme vient me voir pour me demander de remplir un questionnaire du gouvernement sur mes vacances en Grèce et l’argent que j’ai dépensé.

J’embarque finalement, et me fait guider par un matelot jusqu’à ma cabine, pour 4 personnes, je serais tout seul, les conditions pourraient être pire. Je lui demande vers quelle heure nous serons à Venise, il ne sait pas c’est la première fois qu’ils font ce trajet. 

Je profite que nous soyons encore au contact des cotes pour utiliser internet. Nous partons finalement à 20h.