Départ classique, teck mécanique du matin vidange du filtre décanteur à gasoil, nous faisons 100m pour rejoindre la route et Totor cale. On lève le capo, j’ai mal remonté le filtre donc prise d’air donc réamorçage en gasoil nécessaire. Heureusement on a la poire du chauffage à gasoil pas loin, en une 10aine de minutes le problème est réglé. Nous arrivons à Aral, le lonely s’est planté, la mer est encore à 100km d’Aral et n’est pas revenue à la ville en 2017 comme indiqué. Après quelques courses, et suite aux indications de locaux sur l’état de la route vers la mer, nous décidons de ne pas nous faire les 200km de route/piste pourrie juste pour voir la mer. Nous prenons donc la route vers le sud ou d’après la carte il y a un lac à 10km de la route principale. Au bord de la route, un policier devant son poste, nous arrête prend les papiers du camion et une photocopie de mon passeport puis rentre dans son poste. 5mins après il en ressort, nous rend tous les papiers et nous souhaite bonne route, cool un policier pro qui fait bien son boulot.


Nous arrivons au bord du lac, nous trouvons le spot parfait quand alors que nous roulons encore sur la piste, un nuage d’insecte type moustique qui ne pique pas (les mêmes qu’à la mer caspienne mais plus gros) s’agrippent sur le côté du camion. Nous fermons toutes les fenêtres et faisons demi-tour. Nous cherchons un autre endroit au bord du lac mais tous ont le même défaut. Nous repartons donc dans les terres à 5km du lac pour nous poser au bord d’un ancien lac salé au milieu des vaches.


20h le stock de bière est fini, Olivier et Batiste partent à pied au village à 5km pour tenter de refaire le plein. 1h après Batiste revient sans bière mais dans la voiture des flics et ce sans GPS alors que nous sommes au milieu de rien, invisible de la route. En moto avec GPS il ne retrouve pas le camion par contre avec les flics sans GPS il le retrouve. Vague contrôle de mes papiers (même pas ceux de Batiste), ils veulent que nous allions dormir avec le camion au centre du village. Je leur explique que j’ai bu et que je ne peux pas prendre le volant (taux admissible 0 % au Kazakhstan). Ils comprennent, nous donne leur numéro en cas de problème, nous faisons 2 photos avec eux et ils nous laissent OUF.


30 mins après Olivier arrive à pied avec bières et Vodka. J’ai bien choisi mon coéquipier !