Nous reprenons tôt notre route. A la première ville, nous cherchons à faire le plein de gazole, nous faisons plusieurs station toutes sont à sec, nous en trouvons finalement une moyennement entretenu où nous évitions habituellement d’aller. Nous demandons la qualité de la route à un kazahk parlant 3 mots d’anglais, visiblement c’est mauvais sur 50 ou 500 kms, on a du mal à comprendre, on espère 50kms. A la sortie de la ville on fait un arrêt internet, il me faut regarder le model du boitier CDI de la moto et les plaquettes et nos numéros d’invitations pour le visa iranien sont arrivés. On repart enfin, c’est un visage complétement différent du Kazakhstan que nous découvrons, plein de collines et avec quelques petits lacs. Nous avons repérer sur la carte un grand lac ou nous prévoyons de nous arrêter. Le bord du lac est inaccessible à cause des marais, la route est pourrie non pas sur 50 mais sur 500kms comme redouté. Nous cherchons un endroit où dormir, un 4x4 me double je fais un écart et me prends une bosse, un gros clac que nous connaissons trop bien à l’arrière droit, la 6 éme lame en moins de 6 mois (toujours la maitresse). Je roule à 10, jusqu’à une station-service désaffectée, nous nous y arrêtons après avoir expliqué la situation au gardien. La nuit est en train de tomber, une plâtrée de pate, nous jouons un peu avec une petite chienne qui habite là et partons nous coucher un peu dépités, nous attaquerons la réparation demain.