Peu après le départ, nous refaisons un arrêt électrique, des cosses entre la batterie du camion et les batteries auxiliaires chauffent. Un montage avec des cosses de batterie est effectué et ne semble plus chauffer. Nous faisons escale à Susuman pour internet de maigre qualité et acheter des tortillons pour remplacer l’enfumage du camion.


Nous reprenons la route puis nous arrêtons à un col en fin d’après-midi. Nous refaisons le plein du camion en transvasant du réservoir additionnel. Olivier et Thierry vont grimper jusqu’à un pic avoisinant je suis plus chaud pour sortir la moto. En moto j’arrive à gravir la première colline non sans difficulté puis je suis les crêtes cela passe encore. Mais il me faut redescendre pour passer un ruisseau la descente c’est bon, le franchissement du ruisseau est plus dur je me plante au milieu la roue avant est passée mais pas la roue arrière le moteur est posé sur la berge et les moustiques et taon sont présent par milliers. C’est piégeux les gravillons de fond de rivière, la roue arrière s’est enfoncée bien profond, je la dégage et après 30mins j’arrive enfin à me sortir de là, trempé forcément. Je tente la montée sur la montagne en face, mais la pente est raide et la mousse n’accroche pas bien. Je suis donc le ruisseau que j’arrive finalement à retraverser et rentre au camion en remontant sur la piste. Olivier et Thierry arrivent peu après ils on réussit à monter sur le pic mais à la redescente ils se sont fait attaquer comme moi, ils n’en n’avaient jamais vu autant. Olivier a couru jusqu’en haut de la montagne et certains restaient quand même accrochés. Pour Thierry la technique a consisté plutôt à enlever le caleçon et s’en servir version queue de vache Nous remontons la moto et reprenons la route pour nous arrêter sur le bord d’une rivière ou le bois est à profusion. Le feu est vite allumé et prend si bien que nous sommes obligés de le calmer, les moustiques n’ont même pas eu le temps d’attaquer.