On attaque le changement de lame, des jeunes kazakhs viennent nous voir, ils ne parlent pas anglais, ils comprennent notre problématique mais voient que nous allons nous en sortir. Des gros parpins nous servent de sécurité. Il y a un changement de gardien, le nouveau vient nous voir et comprenant notre problème va chercher des morceaux de lames pour ressouder celle qui vient de casser. Il nous propose de faire le travail mais je lui montre que j’ai le matériel, il nous met à disposition l’électricité et voyant que je n’ai que des électrodes de 2mm me donne quelques-unes de 4. Je fais les biseaux et ressoude la lame puis la renforce avec le morceau de lame qu’il m’a donné. Je fini sur son gros poste à souder avec des électrodes de 5mm. Nous lui donnons plusieurs plaquettes de chocolats pour le remercier et repartons avec la lame changée et la lame ressoudée en sécurité vers 13h. Seulement une demi-journée de perdue. La route est vraiment pourrie, ne s’améliore pas et a plutôt tendance à empirer. Il y a du goudron mais nous roulons avec une moyenne de 20km tellement il est défoncé et bosselé.

En fin de journée, nous nous arrêtons dans une échoppe et achetons quelques bières salvatrices. Nous nous arrêtons peu après ce village au bord d’une rivière. Malheureusement, nous n’accédons pas directement à la plage avec le camion. Nous fermons et allons faire un brin de toilette dans la rivière et prendre l’apéro au bord de l’eau. Olivier manque de marcher sur un petit serpent, qui file finalement dans l’eau. A la tombée de la nuit, nous voyons une sorte de petite loutre toute noire qui traverse la rivière. Nous rentrons au camion et faisons une bonne plâtrée de pâtes.