Arrivés à la première barrière à 7h30 à la sortie de Bajgiran, premier contrôle des carnets de passage en douane dans le bureau sur la gauche par les officiers type steward avec remise d’un premier papier par le carnet de passage en douane. A noter que les dit officiers n’étaient pas avec leur tenue de steward mais reconnaissables avec le logo suivant sur leur bureau (les couleurs ne sont probablement pas les bonnes.


Coté Iranien


Arrivés en haut de la colline dans le hall principal nous attendons 8h l’ouverture des bureaux pour les passeports.


8h un officier type steward arrive et nous indique que pour les carnets de passage en douane nous devons attendre encore 15mins l’arrivée de son collègue à son bureau au 2 éme étage du bâtiment dans lequel, rez-chaussée, se fait le « driver control » (le seul dont l’accès se fait par un escalier extérieur).


Là, 2 personnes remplissent et signent à tour de rôle le carnet de passage en douane et leur grand livre de compte (avec un stylo pour 2 cela prend un peu de temps). Ils prennent le papier qu’on m’a donné 1h auparavant et tamponnent la sortie du carnet de passage en douane et prennent un coupon de sortie.


Retour au hall principal, passage des passeports à la police qui les tamponnent puis vague vérification par l’agent type steward des numéros de châssis puis ouverture de la grille.


Attention, il faut encore passer les gardes-frontières, donc présentations des passeports et des carnets de passage en douane pour écriture dans le grand livre de compte.


C’est bon on est sorti d’Iran il est 9h, mais leur gentillesse n’ayant aucune limite, un garde-frontière arrive avec une casserole avec une omelette et du pain et nous offre le petit dej juste avant le passage au Turkménistan.


Coté Turkménistan


 Arrivés au Turkménistan, premier contrôle des passeports et des cartes grises des véhicules. Puis on gare le camion et on va dans le grand hall où on attend une femme à qui on paye nos 12$ par personne car nous sommes en groupe (unitairement il semblerait que ce soit 14$). Contrôle des passeports par un officier de police qui tamponne les passeports. On me guide vers un autre bureau avec les papiers des véhicules, j’entre dans un bureau au rez de chaussée, la personne me prend la carte grise et rempli un papier format A4 et un autre format A5 que je signe tous les 2 à la fin. Il me demande de payer 20$ pour me donner les papiers ce que je fais. Après la signature de son collègue dans le bureau au-dessus du sien, on me dirige vers un autre bureau où, reprenant les informations notées sur le papier A4, on me fait une facture de 192 $ !! Oui cela fait mal, je demande alors ce que sont les 20$ que j’ai payé il y a 5 mins la personne que j’ai en face de moi me dit qu’elle ne sait pas.


Je retourne voir le mec qui m’a fait payer les 20$ pour comprendre, après avoir essayé de m’embrouiller et comprenant que je n’allais pas lui lâcher mes 20$ pour le remplissage de 2 papiers, il finit par me rendre mes 20$.


Je retourne donc pour payer les 192$ qui sont composés de 50$ de frais de passage, 50$ d’assurance, 78$ de compensation de carburant, 5$ de désinfection, 5$ de transport de la moto, et 4$ de frais.


A noter que vu que nous n’allons pas utiliser la moto au Turkménistan, ils me font payer que 5$ de transport et pas l’assurance etc.


Je paye avec les dollars qui me reste soit exactement 139$ et après négociation et vu que je n’ai rien d’autre le « banquier » accepte 50€ contre les 53$ qui manque.


Encore un passage chez des douaniers où ils remplissent un autre papier et contrôlent le passeport et un dernier dans un bureau où ils éditent une fiche relative au camion. Finalement contrôle du camion avec uniquement le chauffeur. Le bordel de Totor que nous considérons comme rangé à la grande capacité de décourager, ce sera donc un contrôle sommaire, avec ouverture de la glacière et du réservoir sup de diesel. Vide, l’explication de sa présence pour la Sibérie fonctionne encore une fois.


Et nous sommes au Turkménistan, il est 10h30 ! En fait non il faut faire encore 30km de no man’s land sans s’arrêter pour fumer une cigarette ou aller aux toilettes jusqu’à un autre poste 30km plus loin où on nous contrôle encore une fois les passeports.