Pour la direction, le diagnostic est clair, la rotule intérieure côté conducteur est morte. C’est la seule que nous n’avons pas encore changé. Elle vient très bien, après un parallélisme que nous connaissons par cœur avec Olivier tout est bon. Je contrôle la pression des pneus, l’arrière gauche est redescendu à 3,5bars, c’est la mèche qui perd. Nous la bricolons un peu et problème est résolu, nous prenons la route à 11H. Il y a un péage où après argumentation nous ne payons « que » 5$ et non le double comme initialement demandé. La route est sublime, nous montons et passons un col à plus de 3000m ou il neige un peu, Totor monte sans problème en 2nd pas de chauffe, pas de perte de puissance. Nous croisons un hongrois avec une Opel de 1969 il est parti de Hongrie il y a 5 jours et doit être rentré dans 5 jours, un malade. En haut de la montée il y a un tunnel très étroit ou les camions passent alternativement car ils ne peuvent se croiser. Je n’avais pas compris le concept, je croise donc les camions, c’est chaud par moments, il n’y a pas 10cm et tout le monde roule. Pour améliorer le tout, la route dans le tunnel est défoncée. Nous entamons la descente, inutile de vous dire que les paysages sont absolument superbes. Je m’arrête au bord de la route pour acheter du fromage sous forme de boulettes blanches que Veronika m’a fait gouter à Bichkek, cela ressemble assez niveau gout au fromage mongol, en meilleur, c’est parfait pour les pates notamment. Nous faisons un arrêt nettoyage à l’air du radiateur, et c’est pas du luxe vu le nombre de petites bestioles qui en sortent. Nous arrivons sur un grand lac, et au bout du lac trouvons l’endroit idéal pour nous poser, les photos parleront d’elles même.