Nous attaquons tôt et la route est longue mais bonne, rien de particulier si ce n’est que les paysages changent enfin. Nous laissons la steppe pour arriver sur des cultures et enfin sur le début des montages à l’extrême sud.  Lors d’un arrêt, nous discutons avec des camionneurs russes qui nous indiquent la route à prendre jusqu’à la frontière russe. Ils nous indiquent également un tronçon de 200 km que nous allons prendre qui est de mauvaises qualité, « scheisse ». Nous essayons de comprendre ce qu’ils entendent par « scheisse » en leur montrant la route/piste que nous avions pris pour arriver à Aktioubé. Ils utilisent « katastrof » pour la qualifier. Eux ils prennent le tronçon « scheisse » mais pas le «katastrof », nous suivrons donc conseils et la route qu’ils nous indiquent. Nous nous arrêtons après 589km à une 10ain de km du village de Merke pour la nuit. Je fais un tchek méca suite à un bruit que nous avons entendu. Il me semble qu’un croisillon de cardan a pris du jeu par rapport la fois ou je l’ai contrôlé sur la piste il y a 1600km.


Nous sommes dépités avec Olivier, les problèmes méca nous poursuivent. Nous replanifions notre trajet, nous devons faire un détour par Almaty où nous espérons trouver le croisillon et surtout pouvoir faire l’équilibrage de l’arbre de transmission une fois le nouveau croisillon monté. Forcément nous sommes au début du weekend et devons probablement attendre lundi pour arriver à faire les réparations ce qui nous oblige à faire les 1650 km d’Almaty à la frontière en 2 jours.


Bref nous passons notre dernière soirée avec Batiste et Antony et prévoyons un réveil à 5h pour le lendemain pour arriver le plus tôt possible à Almaty.