Omelette et pain fourré fait maison nous font un parfait petit déjeuner, puis nous calculons la suite de notre voyage. Nous partons de la guest house, Il fait vent et il n’y a qu’un bus qui part dans 15 mins qui nous amènera à Feodosia en Crimée aujourd’hui à une heure raisonnable. Nous aurions bien fait un tour à la plage mais tant pis ce sera une autre fois. Ici la zone est plutôt plate, les cultures assez viticoles, le tonneau de la Russie. Plus nous montons vers la Crimée, plus les grand champs de céréales sont rois, l’Ukraine, et son grenier à blé de l’URSS ne sont pas loin. Juste avant de monter sur le pont inauguré il y a quelques jours par Poutine, le bus est arrêté par la police. Le chauffeur passe un long moment pour négocier une amende pour des soit disant ceintures de sécurité. Par la suite nous descendons avec nos bagages, qui sont très sommairement fouillés et sans contrôle de passeport. Nous passons finalement sur ce pont de la discorde, la partie véhicule est finie, la partie train est encore en travaux et ouvrira fin d’année prochaine. Nous sommes en Crimée ! Paysage collineux sans arbres et sans vraiment de grandes cultures, présence de radar militaire qui rappelle la géopolitique sensible. Les plages sont ici de sable, et non plus de galets. En fin d’après-midi nous arrivons à Feodosia, les cartes sim russes ne marchent pas ici, nous en achetons donc une locale puis marchons jusqu’à la guest house à un bon 3 km. Emplacement et ambiance particulièrement sympa.