On se lève tôt et sortons de la ville en quelques minutes pour trouver un endroit pour se soulager et faire le café. Douchanbé n’est une ville que de 600 000 habitants. A 9h20 nous sommes devant l’ambassade turkmène, ils ouvrent à 9h30 et ne laissent entrer qu’Olivier. 9h36 il sort, ils ne prennent pas les demandes de visa avant le 1er novembre car ils ont leur fête nationale les 26 et 27 octobre et nous sommes le 10… Au moins on est fixé, avec leur temps de réponse de 2 semaines, ce sera la traversée de la mer caspienne, avec un passage en Azerbaïdjan. On va au bazar faire le plein de victuailles, puis un petit resto suivi d’un achat de bougies de préchauffage, du plein, d’un arrêt banque et nous sortons de Douchanbé, il est 15H. On prend la route du nord vers Tachkent, nous prévoyons de passer la frontière au nord de Khujand le 15. La route est bonne, une simple double voies mais à péages, appelés « Innovative system », 30ct d’€ pour le premier puis 2,1€. Aie, pour un petit 100kms ça fait mal. La route est très belle au niveau paysage, mais pleine de camions qui transportent du charbon. Une énorme montée suivie d’un tunnel de 5km étroit et sans ventilation font parties des réjouissances. On arrive à l’embranchement vers le lac d’Iskanderkum, la route redevient piste bonne puis mauvaise de montagne. On arrive au lac au soleil couchant. L’endroit est touristique mais fermé car hors saison, pas d’emplacement où se poser, finalement nous prenons la piste côtière à flanc de montagne et après avoir fait une marche arrière pour laisser passer un camion Ural, nous nous arrêtons à côté d’un hôtel vide. Vers le bout du lac il y a la résidence présidentielle, on va éviter…