J’ai enfin passé une bonne nuit. Nous partons de la guest house, récupérons nos précieux tickets qu’il nous faut pour la douane et nous mettons en recherche de gasoil. Impossible de trouver une pompe, les stations ne font que le gaz. Ici tout tourne au gaz, même les gros camions russes Ural et Kamaz. Il y a quand même quelques machines diesel, on suit donc quelqu’un qui nous amène à un endroit ou une personne a une citerne de diesel et le vend en bidons de 20l. On prend 80l que nous mettons dans le réservoir additionnel pour contrôler la qualité. Cela semble bon pour les particules, l’avenir nous le dira pour l’eau. Nous avons donc 2 jerricans de 20L plein de diesel tadjik, le plein moins 300km et 80l dans le réservoir additionnel pour faire 1200km jusqu’à la frontière kazakh.

On prend enfin la route de Boukhara, la route est encore vraiment pas terrible, c’est toujours autant sans charme il y a du monde et des champs, notamment de coton à perte de vue. Tout est mécanisé avec les tracteurs avec une mono roue devant, cela change de la vallée du Wakhan où la traction animale était majoritaire. Le vent est de la partie mais sans rafales, en continu.

A une centaine de km de Boukara le paysage commence à changer, les champs laissent place au désert. Le vent souffle toujours aussi fort et soulève le sable faisant une petite tempête de sable, nous ne voyons par moments pas à 50m.

On arrive à Boukhara dans la tempête de sable, on trouve la guest house et parquons Totor devant, au sens propre.

On pose les affaires et allons faire le tour dans la ville, on rentre à la nuit à la guest house. Nous nous arrêtons avec Olivier dans un petit resto de samossa qui nous feront le repas.