Anne a eu froid sous la tente, son duvet n’était vraiment pas chaud. Nous prenons le temps de déjeuner, avec les super pâtisseries iraniennes type chocolatines énormes mais sans chocolat. Nous partons vers 11h en décidant de continuer à rejoindre Ispahan par cette petite route à travers les montagnes. A la ré-accélération après un dos d’âne, un bruit me fait penser que le roulement de palier recommence à bouger. Au contrôle lors du regonflage des pneus pour la route rapide, il est mis hors de cause. Nous arrivons sur Ispahan et là le bruit réapparait et beaucoup plus fort à chaque ré-accélération de 2me uniquement. Nous arrivons à l’hôtel, après négociation, Olivier et Anne ont une chambre pour 3 pour 30€ avec le petit déjeuner. Un homme me montre le parking, c’est une cour fermé bien sécurisée. Je passe sous le camion pour voir mais ne trouve rien. On part se balader en ville, la mosquée, le bazar le plus grand d’Iran, un super square, le 2nd plus grand du monde. C’est une ville vraiment très agréable, ombragée, qui respire et la température est vraiment idéale. Malheureusement je ne profite pas entièrement, le problème sur le camion et surtout le temps de réparation potentiel m’occupe l’esprit. En marchant dans les petites ruelles, des personnes nous invitent à un stand pour du thé gratuit, avec du caramel en forme de chips, nous comprendrons après que c’est pour l’Achura, la fête religieuse. Sur la place, des étudiantes nous abordent et viennent pratiquer leur anglais avec nous. Une me complimente sur mon style, je suis intérieurement mort de rire. Je suis en chaussures ouvertes, jean, et chemise dont une manche est un peu déchirée. Elles nous font gouter une spécialité de Shiraz, très bon mais rapidement écœurant car très sucré. Nous nous promenons au bord des quais à la recherche d’un restaurant, mais nous n’en trouverons un qu’en remontant. Nous nous régalons d’un super abguch, un plat typiquement iranien : une sorte de potage où on mange d’abord la soupe avec du pain comme croutons, puis on écrase le reste et le mangeons en en mettant sur le pain. Nous rentrons à l’hôtel à 20h, il commence à faire un peu froid, seule Anne a eu la présence d’esprit de prendre une petite veste et il fait déjà nuit noir depuis 2 bonnes heures.