Nous sommes obligés de de partir en milieu de matinée de cet endroit magique à la demande de l’un des bergers.

On continue notre route avec comme objectif de trouver un coin pour la journée afin de passer samedi la frontière, les banques étant fermées le vendredi.

A la sortie de Dogubeyazit en direction d’un château que nous voulions visiter, nous rencontrons sur le début de la montée, François de Rennes et Lucas de Zurich qui vient à fini son bachelor en mécanique de l’ETHZ et qui voyage pendant 6 mois en vélo jusqu’au Népal avant le master. Après 10 min, descendant du château se joignent à nous Claire et Jérémy qui voyagent en vélo également, Batiste et Antony les avaient tous déjà rencontrés en Grèce ou en Turquie et on se retrouve tous à 30 km de la frontière Iranienne !!!

Nous nous posons pour la nuit à côté du château pour finir l’alcool et le cochon avant le passage en Iran. Rapidement le propriétaire du camping d’à côté vient nous voir et nous incite à venir dormir dans son camping pour la nuit, l’endroit étant soit disant une « war zone » (zone de guerre).Trois jeunes Kurdes se joignent à nous avec leur bouteille de vodka nous passons un bon moment en comprenant que Dogubeyazit est vraiment une ville à 90% kurde et que Erdogan n’est vraiment pas apprécié.

Suite à leur départ, nous décidons de déplacer un peu le camion pour ne pas être en vue de la route, nous commençons à nous faire à manger, quand un homme en moto avec la sono intégrée vient nous saluer. Nous discutons un peu avec un langage des signes développé, et nous comprenons qu’il est également Kurde, que les hélicoptères que nous avons vu atterrir sur la base aérienne venaient probablement soit de Erzurum soit de bombarder le PKK à une 50 aine de km au sud sur la frontière iranienne. Nous lui demandons si c’est ok au niveau sécurité de dormir ici, il nous répond par l’affirmative qu’il n’y a aucun problème que personne ne viendra nous poser de problème.

Réveil réglé pour 5h pour être à la frontière les premiers à 7h .