Il fait grand beau, j’attends que l’atmosphère se réchauffe, me fait un solide petit déjeuner puis descend me garer au port et part avec le kayak vers 12h. Le vent d’hier semblait avoir complètement disparu mais en sortant un peu de la crique complètement abritée et en s’approchant de la passe entre l’ile et le continent, la houle se fait plus forte. Je reste estomaqué par les capacités du kayak, par sa maniabilité à une seule personne et sa résistance au vent. Le paysage est absolument superbe, être sur l’eau en janvier dans une eau transparente avec les sommets enneigés au loin. Je retrouve la plage sur laquelle nous étions allés il y a 10 ans lorsque nous avions loué une barque de pêcheur pour voir les ruines immergées. Je croise un pêcheur avec le même moteur au son caractéristique du monocylindre diesel 500cc. Je tente de trouver les ruines immergées, je demande à une personne sur son bateau, elle m’indique un endroit où je suis déjà passé. Définitivement les ruines hors de l’eau sont plus impressionnante que celles immergées. Je rentre après une balade de 4h. Je rince le matériel puis le met à sécher. Mon petit déjeuner me tient encore, je ne me fait qu’un morceau de formage encore pour ce soir.